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mercredi 7 janvier 2015

Le problème de la Belgique n’est pas budgétaire mais fiscal

Si le titre de cet article vous rappelle quelque chose, c'est normal, il existe déjà, et il n'est pas de moi. C'est le titre de la carte blanche publiée dans le Soir par Michel Gevers, ingénieur, professeur émérite de l'UCL, docteur Honoris Causa de la VUB. Je le trouve particulièrement intéressant et instructif, et c'est la raison pour laquelle je le partage ici. Il démonte un mensonge d’État dont nous sommes les témoins impuissants, mais peut-être pas si impuissants, si nous le voulons et si nous appliquons la devise qui était censée être le ciment de notre pauvre Belgique: l'union fait la force. Et une manière d'appliquer cette devise est de participer à un grand mouvement qui semble se mettre en marche, voir:  www.toutautrechose.be
L'article est disponible sur plusieurs sites, par exemple celui-ci, où il peut être téléchargé : http://www.atelierdroitssociaux.be/ ; dans l'onglet "recherche" indiquer le nom de l'auteur.

mercredi 24 septembre 2014

Une critique de l'écrivain Louis Mathoux

Le livre continue sa petite vie tranquille, trop tranquille peut-être, mais l'auteur est un rêveur, une goutte d'eau ne sera toujours qu'une goutte d'eau, mais au moins elle est cela: une goutte d'eau! L'écrivain Louis Mathoux a aimé le livre et a publié un article critique que vous pouvez lire en cliquant sur ce lien: Pour une Europe démocratique et sociale

jeudi 24 octobre 2013

Elections de 2014: mesdames et messieurs les candidats, dites-moi....

On vote en 2014.
Mesdames, messieurs les candidats, tous partis, toutes tendances confondues,
donnez-moi, je vous prie, de bonnes raisons d'encore me déplacer pour voter, et d'éventuellement voter pour vous, qui lisez ces lignes... je suis de bonne volonté, et je suis prêt à vous croire (une fois encore),
dites-moi si je me trompe quand j'affirme que la démocratie n'est plus qu'un mot vide de sens...
dites-moi ce que vous répondez
1) à la Luxembourgeoise Viviane Reding, commissaire européenne à la Justice, vice-présidente de la Commission, quand elle affirme devant les députés français: "Il faut lentement mais sûrement comprendre qu'il n'y a plus de politiques intérieures nationales, il n'y a plus que des politiques européennes partagées dans une souveraineté commune" ( http://www.youtube.com/watch?v=yDVo_2voJD4  octobre 2013)
Et quand on sait ce que nous réservent les négociations secrètes actuellement en cours sur l'accord de partenariat transatlantique - ATP (accord de libre-échange entre les USA et l'Europe,  version remaniée de l'AMI, une première fois refusé en 1998, face aux oppositions multiples)... j'en ai froid dans le dos... voir l'article très documenté du Monde Diplomatique de novembre 2013: "Le traité transatlantique, un typhon qui menace l'Europe". Si ce traité actuellement négocié à l'insu des populations est approuvé, "les élus devront redéfinir de fond en comble leurs politiques publiques de manière à satisfaire les appétits du privé dans les secteurs qui leur échappaient encore : sécurité des aliments, normes de toxicité, assurance-maladie, prix des médicaments, liberté du Net, protection de la vie privée, énergie, culture, droits d'auteur, ressources naturelles, formation professionnelle, équipements publics, immigration". Tout ceci en vertu d'un principe simple: l'interdiction des entraves au libre-échange. Tout projet de loi que vous proposerez, mesdames, messieurs les élus, en faveur de la protection de l'environnement, du droit du travail, des salaires etc. pourra être considéré comme une entrave au libre-échange et si la loi passe malgré tout, les entreprises pourront attaquer les États devant des cours spéciales, et obtenir des dommages et intérêts très dissuasifs.
Mesdames, messieurs les élus, pourrions-nous savoir, en vue des élections, quelle est votre position face à ces négociations secrètes ou très discrètes en cours? Les décisions seront prises par des commissaires européens qui ne sont pas élus directement par la population, avec un Parlement sans réel pouvoir, puisqu'il n'est que consultatif. Est-ce que je me trompe? Est-ce que tout cela est compatible avec l'idée que vous vous faites de la démocratie?

2) à l'ancien président du Conseil italien Mario Monti qui a "regretté que les gouvernements se laissent complètement brider par les décisions de leurs parlements" (Monde diplomatique, septembre 2012)

3) à  Hans Titmeyer, ancien gouverneur de la Bundesbank allemande qui s'adresse à vous, les politiques: "Les hommes politiques doivent savoir qu'ils sont désormais sous le contrôle des marchés financiers" (3 février 1996, d'accord, ça date, mais cela reste d'actualité, plus que jamais, même si le monde de la finance n'ose plus ce genre d'arrogance verbale directe... peu importe les paroles, seuls comptent les faits)

4) et à moi, quand je vous dis que "les élus sont responsables du choix de société dans laquelle ils aimeraient que vivent les citoyens, leurs électeurs", et que, d'après ce que nous dit Viviane Reding, nous pouvons comprendre que c'est maintenant la Commission européenne qui nous imposera ce choix de société.
(Nul doute que nous sommes en de bonnes mains... ces commissaires, non élus, sont donc les nouveaux maîtres de l'Europe, et au regard de leur traitement, il ne pourrait y avoir de doute sur leurs compétences, leur savoir, leur sagesse et leur probité (exemple: Michel Barnier gagne 20.667€ par mois, soit près du double de ce que gagne François Hollande, d'après la vidéo citée plus haut)). Des personnalités proches des citoyens, libres de toute influence, le lobbying n'existe pas, c'est bien connu. Ou s'il existe, quelle est votre opinion, et pourquoi pas votre position, sur le sujet?

5)  à ma Lettre Ouverte, objet de ce blog...

Je sais, en tout cas, ce que je répondrais, moi, si j'étais à votre place, ou plutôt, ce que je ne répondrais pas, car je serais très embarrassé... et vous ?

(point n'est besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer... voir la publication du 3 juin 2013 ci-dessous ; quelques réponses à mes appels naïfs, lettres standard, d'autres plus personnalisées, un seul à ma connaissance, ancien ministre, a acheté le livre... l'a-t-il lu, ou bien le livre a-t-il été oublié dans le tiroir de sa secrétaire...? un président de parti a accusé bonne réception, m'a félicité même pour mon "engagement citoyen", et a transmis mon courrier à son équipe de réflexion... depuis, rien. Mais aucun réel dialogue ou débat ne se met en place... C'est vrai qu'il est encore un peu tôt, attendons 2014.http://youtu.be/yDVo_2voJD4

mercredi 28 août 2013

Lecture de la Lettre aux Rencontres écologiques d'été à Massembre (Namur) le 31 août



Après une lecture mémorable de la "Lettre" le 1 mai, dans les locaux de la CGSP à La Louvière, les brigades d’interventions poétiques débarquent aux Rencontres écologiques d'été organisées par Etopia (Centre d'animation et de recherche en écologie politique) dans la région de Namur. Extrait de la présentation sur le site de Etopia: "Ce texte pose des questions fondamentales sur le pouvoir politique mais aussi et surtout sur l’Europe et la main mise du monde de la finance. La présentation du texte sera suivie par un échange entre les participants et les comédien-ne-s…"
A quand une lecture au Parlement? aux congrès ou fêtes ou réunions des partis, petits et grands, bleus, rouges, verts, jaunes, gris, rayés ou à carreaux ?
L'invitation est lancée...d'autant plus que les élections de 2014 se profilent à l'horizon...

Animateur

  • Edgar Szoc - Responsable du pôle prospective chez Etopia
Intervenants

  • Sarah Antoine, Déborah Barbieri, David Claeyssens, Hélène De Wilde et Aïcha Laveaux - Le Grand Asile - Compagnie de Théâtre-action
  • Lucien Putz - Auteur

Date: le 31 août à 14 heures
Adresse:
Massembre, rue de Mesnil 84 - 5543 Heer
http://www.etopia.be/spip.php?article2258

lundi 3 juin 2013

Ma naïveté (assumée) à l'épreuve du réel : les femmes et les hommes politiques à l'écoute du citoyen ? Aux abonnés absents, plutôt !

Nous voyons bien que face à la crise profonde qui nous touche, le monde politique semble désemparé, voire à la dérive, la communication se limitant souvent à des formules incantatoires destinées à rassurer le citoyen, ou à le préparer à des lendemains qui ne chantent plus.
De toute façon, il n'est pas responsable, n'est-ce pas ? Les grandes décisions et directions sont prises par les instances européennes, elles-mêmes fers de lance des marchés, groupes financiers et autres lobbys privés. Nous savons tout cela.
Nous savons aussi que l'enrichissement exponentiel et grotesque d'un très petit pourcentage de la population ne profite à personne, même pas à eux, puisqu'ils ont déjà tout et qu'ils n'achètent plus rien, mis à part des boîtes aux lettres fictives dans les paradis fiscaux.
C'est donc cette mort de facto de la démocratie qui a fait naître en moi, et en beaucoup d'autres, une colère grandissante et tenace...
Et cette colère m'a poussé à écrire cette Lettre ouverte aux femmes et hommes politiques.

Quand cette Lettre est devenue un livre, j'ai pensé qu'elle devenait du coup un outil bien pratique... Nos élus nous répètent à l'envi qu'ils sont à l'écoute du citoyen... J'ai donc tenté une action et je me suis dit qu'au moins ils tendraient l'oreille quand ils apprendraient qu'un citoyen s'adresse à eux, fût-ce par ce moyen désuet qu'est le livre.
Que nenni ! A l'occasion de la lecture publique de la « Lettre » à la Foire du Livre de Bruxelles, j'ai annoncé par courriel son existence à près de 230 élus, membres du gouvernement, sénateurs et députés à tous les niveaux de pouvoir. J'ai reçu... 11 réponses, allant de la plus formatée à la plus personnalisée. Parmi celles-ci, deux ont demandé à prendre connaissance du livre. Que ces deux-là, et les neuf autres, soient ici remerciés, car c'est terrible de se sentir nié par ceux qu'on a contribué à porter au poste où ils se trouvent. Enfin, quand je dis "nié", il ne s'agit pas de moi, ni même de ce modeste objet qu'est le livre, mais du lien qui est censé existé entre l'élu et l'électeur. Et en passant, je pense plus particulièrement à une des familles politiques dont je me sens proche... car ce sont eux qui ont le moins daigné répondre... vous vous demandez qui... non, pas ceux-là... les autres... ah je brûle d'envie de dire qui, et même de citer des noms... je devrais le faire, oui, je le ferai, bientôt, d'une manière ou d'une autre...
Bien sûr, je comprends. Tous n'ont pas à leur disposition une équipe pour gérer l'abondant courrier qu'ils ne manquent pas de recevoir. Mais deux lignes vite tapées, c'est à la portée de tout le monde, parmi les réponses d'ailleurs, quelques-unes étaient de gentilles réponses artisanales...
Je comprends aussi que la fonction politique implique un travail quotidien concret, technique, je comprends qu'ils n'ont pas besoin d'un livre pour leur dire ce qu'il convient de faire. Mais comme dans toutes les professions, une prise de distance par rapport au quotidien ne s'impose-t-elle pas de temps à autre ? Surtout en politique, surtout en cette période de crise grave où les commandes échappent à ceux dont c'est la fonction d'être, justement, aux commandes... et surtout s'ils se disent à l'écoute du citoyen...

Vous allez m'objecter que ça y est, il fait la promo de son livre... et il se livre à un chantage ! Qu'un politicien à l'écoute doit forcément acheter le livre ? Bon... ben, que répondre... ? Ni moi ni l'éditeur n'avons les moyens d'offrir le livre à l'ensemble de la classe politique... mais à notre décharge, il ne coûte que 7 €... un peu plus qu'une lettre fermée et recommandée, envoyée par la poste. Et l'objet est tout de même plus beau... 

Voici, pour information, la copie de ce courriel adressé à plus ou moins 230 élus. J'ai profité de la lecture publique de la "Lettre ouverte" à la Foire du Livre de Bruxelles, en mars 2013, pour informer nos élus de l'existence de celle-ci.


Madame la Ministre, monsieur le Ministre,

Madame la Députée, monsieur le Député,

Madame la Sénatrice, monsieur le Sénateur,



Comme à vos collègues,



Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être
Si vous avez le temps..
.

(Boris Vian)

Je me permets de vous convier à la Foire du Livre de Bruxelles, espace « Théâtre », ce vendredi 8 mars à 18 heures, pour la lecture publique de ma

Lettre ouverte à nos femmes et hommes politiques

Petit rappel (à l'ordre) élémentaire avant action
Texte en dents de scie et à couteaux tirés
parue aux Éditions du Cerisier

La lecture-spectacle sera assurée par les comédiens des Brigades d'interventions poétiques de la compagnie Le Grand Asile.

Contrairement à ce qu'une partie du titre laisserait penser, cette lettre que j'adresse à nos gouvernants et nos élus, est une lettre d'amour, mais... d'amour trahi. Pas (encore) une lettre de rupture, telle que celle, toutes proportions gardées, que le clown Beppe Grillo a infligé à la classe politique italienne, et donc à l'Italie, et à l'Europe. Et contrairement à celle du clown, celle-ci n'est ni négative, ni dévastatrice.

Ma modeste lettre est donc, tristement, d'actualité.

Elle n'est pas un texte partisan et s'adresse à vous qui avez fait de la politique votre métier et, j'espère, votre idéal, toutes tendances confondues, mais aussi, bien sûr, à nous tous, les électeurs, sans qui vous n'exerceriez pas ce métier que j'aimerais croire beau.

Un texte citoyen, en somme, qui revisite le sens du mot "démocratie" et de la fonction politique tout en saluant quelques-unes de vos victoires passées. Il n'est à situer ni à gauche ni à droite, mais bien au centre, une sorte de "centre absolu", ou ...oserais-je le dire d' "extrême-centre"!

Avec autant d'amertume que Boris Vian dans sa célèbre chanson citée plus haut, et aussi peu d'espoir d'attirer votre attention, je vous invite malgré tout à cette lecture. Et si vous ne pouvez être présent ce vendredi 8 mars, il y a ce petit livre... et je puis vous assurer que je ne cherche pas à « vendre ma marchandise », le prix (7€) dépasse à peine le prix d'une lettre recommandée..., mais à vous dire quelque chose, comme d'autres le font, partout, avant qu'il ne soit trop tard pour vous, pour nous, pour tout le monde... Le réalisme n'est plus tout à fait là où on pense qu'il se trouve... voir l'Italie aujourd'hui...



Je vous remercie et garde l'espoir, malgré tout ...

Avec (encore) mes meilleurs sentiments

Lucien Putz

 

La Lettre, outil pédagogique à l'usage des jeunes générations, malgré elle: La Louvière, 1 mai

La CGSP de La Louvière a tenu à fêter le 1 mai en programmant la lecture de la Lettre ouverte aux femmes et hommes politiques par les Brigades d'interventions poétiques de la Compagnie de théâtre-action Le Grand Asile.
Quelle meilleure date que le 1 mai pour ce cri de colère et de révolte exprimé en 64 petites pages... Lecture-action... avant action ?
Ce n'est pas la première fois que les Brigades d'interventions poétiques du Grand Asile profèrent la Lettre ouverte en public, mais cette lecture-ci a mis en évidence un aspect du texte auquel moi, l'auteur, je n'avais pas encore pensé : son caractère pédagogique ! A ne pas confondre avec « donneur de leçon »...
C'est au cours du débat nourri et passionnant qui a suivi la lecture que cet aspect pédagogique s'est révélé, mis en avant tant par des parents que des enseignants, qui estiment qu'il s'agit là d'un bel outil qui pourrait nourrir le débat dans les écoles et contribuer à l'éducation civique et politique de leurs élèves ou enfants, d'autant plus que le ton est ludique, souvent drôle, grâce au jeu des comédiens, et que le texte ne fait que rappeler des notions imparables, qui sont la base de la démocratie, au delà, ou en deçà des divergences idéologiques.
Cet aspect pédagogique s'est invité à mon insu dans le texte, et j'en suis heureux, la Lettre étant avant tout une lettre de colère et d'amour, mais d'amour trahi, comme je l'ai écrit ailleurs sur ce blog.
En écrivant ce texte, je n'ai fait qu'appliquer un conseil que je donnais à mes filles étudiantes : quand, devant un texte, vous êtes dans le brouillard, retournez au sens premier des mots...

(...) Démocratie Démocratie Démocratie Démocratie Démocratie Démocratie Démocratie
depuis l'école, depuis longtemps, et tous les jours, partout, on couve le trésor, on le placarde dans tous les recoins
de tous les cerveaux
on a bien le droit, non,
de soulever le couvercle,
histoire de vérifier le contenu,
de voir si tout y est (...)
(page 20)
Et la réponse est nette : tout n'y est plus... même pas l'essentiel...

Jacques D'Hondt et Michel Mommerency, présents dans la salle, ont donné leur avis par mail :

(...) Je pense en effet que votre lettre a fait sensation et éveillé chez d'aucun le désir d' utiliser 'pédagogiquement' le texte et je m'en félicite. Soyez assuré que pour ma part je soutiendrai au mieux sa diffusion car en cette veille d'élection - notamment européenne- c'est un bon point de départ un débat. J'ai aussi défendu cette idée auprès du Cercle Condorcet Picardie à Mons. Nous verrons ce qu'il en adviendra.
Chaque fois que possible je militerai aussi pour qu'il puisse être entendu par d'autres publics syndicaux...amitiés
Jacques D'Hondt



Je viens de relire (après avoir vu ce matin à la CGSP) votre "Lettre ouverte aux femmes et hommes politiques".
Même si ce n'était pas votre intention de "faire du Beau", votre cri de colère est un beau texte que j'aime beaucoup.
Il se prête à merveille à introduire un débat sur comment "dégager" tout ce beau monde qui nous gouverne et arriver à une politique/des politiques au service des "99 %" .
Merci encore

Michel Mommerency

Sonnons le rappel...oyez...oh yeah...

Les tambours n'en finissent pas de résonner, mais cette fois ils voudraient battre un autre rappel...
Louis, le batteur solitaire, personnage central de mon roman "Les tambours de Louis", est un révolté qui déclenche chez ses auditeurs des feux intérieurs qui durent et chauffent toute une vie.
Un de ces feux au moins - mais il y en a d'autres -, celui qui s'était allumé en moi, s'est propagé à l'extérieur, sous la forme de ce roman, et continue de brûler, je l'espère, quand les pages se tournent, ou quand les comédiens du Grand Asile lui donnent vie dans leur spectacle Syncopes.
D'autres tambours voudraient se mettre en marche, maintenant, et battre cet autre rappel, dans les rues, sur les places,
oyez, oyez, bonnes gens, disait-on jadis dans les BD de mon enfance, ou dans les films historiques,
oui, oyez bonnes gens, mais oyez aussi, vous, nos élus, nos dirigeants, comme on dit, car en fait de direction, il n'est pas impossible que celle que vous voulez nous faire prendre nous mène droit dans le mur...
oyez donc, je vous écris cette lettre ouverte sous la forme de ce petit livre
Non, ne faites pas la moue... ce texte n'est pas un texte partisan, il s'adresse à tous ceux qui font de la politique leur métier ou leur idéal, toutes tendances confondues, mais aussi, bien sûr, à nous tous, les électeurs, qui décidons de leur destin.
Un texte citoyen, en somme, qui revisite le sens du mot "démocratie" et de la fonction politique. Il n'est à situer ni à gauche ni à droite, mais bien au centre, une sorte de "centre absolu", ou ...oserais-je le dire d' "extrême-centre"! Avant toute autre velléité de progrès, il s'agit en effet de remettre les pendules à l'heure.
Le livre est paru aux Éditions du Cerisier. Pour vous rendre sur le site, cliquez
ici.